L'obus produit des effets comparables à ceux d'une grenade mais il a en plus une force de pénétration suffisante pour traverser avant d'éclater deux ou trois rangées de sacs de terre, blindage de bois ou bien une plaque d'acier. Il a néanmoins peu d'effets contre les abris et ouvrages en terre.
Le canon de 37 se compose d'un tube monté sur une glissière et relié à un frein dont le rôle est de limiter l'action du recul au moment du départ du coup et de ramener le tube en position de tir après chaque coup tiré. Le canon était disposé sur un affût-trépied, sur lequel on pouvait adjoindre des roues. On le transportait grâce à une voiturette tirée par un cheval formant avant-train et transportant munitions et accessoires.
Canon de 37:
Dans l'offensive le canon de 37 préparait (notamment en attaquant les mitrailleuses) et accompagnait l'attaque. On le portait en avant dés que possible, pour occuper la position conquise ou pour détruire une résistance ennemie. En raison de sa vulnérabilité il n'accompagnait jamais directement les premières vagues.
Dans la défensive, sous les bombadements ennemis, on devait le retirer sur les emplacements les plus éloignés, où il pouvait toutefois participer encore aux tirs de barrage, en complément de l'artillerie classique.
Canon de 37 sur roues et sur affût:
Canon de 37 - ici avec un pare-flamme et pare-éclats:
Canon de 37 en Afrique du Nord au début des années 40: Décomposable en plusieurs fardeaux, il conservait encore une certaine valeur en terrain trés accidenté et particulièrement en montagne