Le mousqueton modèle 1892
armait les troupes du gènie et celles de l'artillerie.
Contrairement au fusil lebel dont le magasin est dans le fût, la
carabine a un magasin sous la boite de culasse. Néanmoins la
munition était la même dans les deux cas. Durant la grande
guerre, le Lebel souffrant de son magasin tubulaire, celui-ci fût
progressivement remplacé par le fusil 07/15, extrapolation du mousqueton, plus
long que celui-ci et avec un magasin de cinq cartouches.
Constitution: le mousqueton se divise en cinq parties principales:
- Canon
- culasse mobile
- mécanisme
- monture
- garnitures

- calibre: 8mm
- poids à vide: 3kg
- poids chargé: 3,2kg
- rayures: 4 au pas de 240mm, de droite à gauche
Dragons armés de la carabine modèle 1890:

Le canon est en acier tempé bronzé
extérieurement. La boite de culasse est percée d'une
grande ouverture sur sa partie inférieure:
La culasse mobile est à peu
prés semblable à celle du fusil lebel, seul le levier est
coudé pour des raisons pratiques

La monture est en noyer
Signalons que les troupes de cavalerie étaient
équipées d'une carabine modèle 1890. celle-ci ne
diffère du mousqueton que par un canon plus court, sur lequel on
ne pouvait pas monter de baïonnette, le reste étant
identique. La crosse était différente pour la cavalerie
légère et les cuirassiers:

Mécanisme: le magasin se trouve sous la boite de culasse, ce qui rend l'approvisionnement rapide et aisé.
Mécanisme de répétition:

Le mécanisme de détente et celui de
répétition sont reliés pour former un tout
solidaire que l'on appelle mécanisme. La partie avant contient
le support élévateur et l'élévateur:
Mécanisme:

Support d'élévateur:

élévateur:
La partie arrière contient tout le système de détente:

Chargeur:

Fonctionnement:
Pour introduire un chargeur, on ouvre la culasse complétement,
ce qui a pour effet d'armer le chien, et on introduit un chargeur dans
le magasin. On ferme alors la culasse, tandis que la cuvette de la
tête mobile pousse la première cartouche dans la chambre.
L'élévateur fait alors lever les deux autres cartouches.
La répétition se fait ensuite par le même
procédé.
Entretien: pour l'entretien en campagne chaque soldat avait un nécessaire d'arme:

On avait aussi une
boite à graisse, contenant la graisse et une pièce
grasse, une brosse pour arme, ainsi que des chiffons
Pour l'entretien des armes en garnison les soldats avaient un nécessaire de chambrée type 1896:

Baïonnette:

Mousqueton de 1892 version 1916: la modification essentielle était son chageur de 5 cartouches.

Sources: Manuel du gradé de l'artillerie de campagne - Charles lavauzelle - 1912
Manuel du gradé de cavalerie - Charles lavauzelle - 1920
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